jeudi, novembre 16, 2006

Pas assez de temps !!!

Le temps passe trop vite ici !

Je viens de terminer mes exams et déjà demain, c’est l’heure du départ pour le grand road trip que je vais faire avec Flo et Matthieu à travers tout le pays (avec en prime un petit passage au Swaziland et au Mozambique !).

Je dois encore finir mon sac, donc je vous donne rendez-vous en décembre pour vous raconter ce périple et aussi vous donner les détails et photos de mes précédents week-end sud-africains.


Grosses bises sud-africaines

jeudi, novembre 09, 2006

Garden party à la U House

L’après-midi du 29 septembre, nous organisons pour notre classe de full time une petite réception dans le jardin de notre belle U House, avec heureusement, le beau temps au rendez-vous !

Nous avons pour l’occasion fait des petits fours et préparé sangria et punch, mais tout ça n’a pas eu beaucoup de succès en fait ! Ici, ils sont beaucoup plus bière et chips !

Malgré tout, l’après-midi fut très agréable : ce fut l’occasion pour nous de faire vraiment connaissance avec la classe. En fait, ils ne sont pas si terribles que ça ! Ils sont même plutôt gentils et assez ouverts : ils posent pas mal de questions sur la vie en France, c’est marrant comme on a parfois l’air d’être des extra terrestres !

Voici donc quelques photos de la classe : ces têtes ne vous diront rien mais bon...

mercredi, novembre 08, 2006

Sun City et le Pilanesberg National Park (North West Province)

Ce week-end, du 23 et 24 septembre, est notre premier hors de la province du Gauteng ! Nous voilà partis à 6 dans la magnifique Mazda de David !

Après 4 heures de route, dont un passage rapide dans Pretoria, juste le temps de se perdre, nous voilà au Revel In, le backpackers perdu au milieu de nulle part où nous allons passer la nuit ! Pour s’y rendre, ce fut une succession interminable de pistes, mais heureusement, nous avions une voiture très solide et surtout un sacré pilote en la personne de Flo !

A peine arrivés au Revel In, nous plantons notre tente sur un terrain plus ou moins en pente,

et repartons aussi vite pour Sun City, une ville artificielle, temple des loisirs : on y trouve une plage, avec piscine à vague, des bars et restaurants et tout un tas de machine à sous.

En résumé, c’est un lieu hyper sécurisé et hyper touristique. Autant dire qu’on ne s’y est pas éternisé...., d’autant plus que le lendemain le réveil était programmé à 5H, car la règle d’or pour visiter un parc (réserve animalière), et avoir la chance de voir un maximum d’animaux, c’est d’y arriver très tôt, juste après le lever du soleil !

Dimanche, 7H : nous voilà dans le Pilanesberg National Park, un ensemble de volcans éteints où ont été introduits en 1979 près de 6000 animaux, dont les fameux Big Five (lion, léopard, buffle, éléphant et rhinocéros).

Dès notre entrée dans le parc, ce fut le festival : des rhinos, des singes, des zèbres, des girafes, des phacochères, des gnous, des antilopes, un hippo, .... On les a tous vu, sauf les éléphants et les lions ! En fait, pour voir les animaux, il faut pas mal de patience (c’est pas comme au zoo !), comme par exemple attendre près d’un point d’eau qu’un animal vienne s’y désaltérer, et surtout beaucoup de chance ! Les girafes et les zèbres ont traversé la piste juste devant nous mais à 30 secondes près, on les loupait !

Voilà donc les animaux que nous avons rencontrés :

jeudi, octobre 19, 2006

L'Apartheid Museum

Pour notre premier week-end à Joburg, nous avons choisi de nous plonger dans l’histoire de l’AFS, direction l’Apartheid Museum.

Avec ces 7 piliers, et ces 7 mots lourds de sens (Démocratie, Réconciliation, Egalité, Diversité, Responsabilité, Respect, Liberté), l’arrivée au musée nous fait entrer d’emblée dans le vif du sujet...
L’entrée du musée est tout aussi perturbante : il existe en effet une entrée pour les blancs et une pour les non blancs... On emprunte ensuite des couloirs où sont affichés des panneaux qui existaient du temps de l’apartheid et qui précisaient qui des Blancs ou des non Blancs pouvaient emprunter tel taxi, tel bus, pouvaient s’asseoir sur tel banc, ...


Le musée est très bien fait : il comprend énormément de photos, de films et de témoignages, et est très détaillé. Au final, nous avons passé plus de 4 heures à nous documenter sur cette partie de l’histoire sud-africaine.

Je vous passe les détails des tortures et autres atrocités : voici juste deux informations qui font froid dans le dos...

- officiellement, l’Apartheid a duré de 1948 à 1991.

- la base de tout le système était la classification raciale. Il existait 4 groupes : les Africains (noirs), les « Coloured », les Asiatiques et les Blancs, mais dans la réalité, on distinguait «simplement» les Blancs des non-Blancs.

samedi, septembre 30, 2006

La vie en AFS

Voici quelques petites infos sur la vie en AFS.

- Ici, il y a une "physique" très différente : l'eau sécoule dans le sens des aiguilles d'une montre : regardez en France dans quel sens ça marche..., la lune est tournée différemment , elle est à l'horizontal : regardez !

et aussi, la nuit tombe super tôt et super vite : à 17H45, le soleil commence à s’en aller et à 18H30, c’est fini, il fait nuit noire !

- Les horaires des commerces sont très différents des nôtres : ils ferment autour de 17H..., autant dire qu’il vaut mieux se lever tôt pour faire ses courses !

- La vie est globalement moins chère qu’en Europe. C’est notamment le cas pour le taxi, les restos, la bouffe, certaines fringues (mais malheureusement pas celles des marques « mondiales » comme Converse, Diesel, Levi’s, ...). Par contre, l’amende pour stationnement gênant devant les terminaux à l’aéroport de Johannesburg, c’est pas donné : R 450 soit environ 50€ !
Et pour ceux qui voudraient voir à quoi ressemblent les pièces et billets de rands, la monnaie nationale, voici ce que j'ai en ce moment dans mon porte-monnaie :


- Les signes ostentatoires d’appartenance religieuse ne sont pas interdits.

- Les inégalités sont énormes. On remarque clairement les « riches », en majorité des blancs même si de plus en plus de noirs rejoignent cette catégorie aisée, dont le pouvoir d’achat est très élevé : ils exhibent tout un tas de signes extérieurs de richesse, à commencer par leur voiture, des allemandes ou des super pick-up Toyota ! A l’opposé, des millions de gens vivent dans des townships (bidonvilles)... Entre les deux, il y a certainement une classe moyenne mais je ne pourrais pas dire ce qui la caractérise.
En fait, même si l’Apartheid est officiellement terminé depuis 1991, on sent bien que les choses ne sont pas réglées... : aujourd’hui, il existe une forte politique d’ « affirmative action » (discrimination positive) dans le monde du travail : des quotas réservent de nombreux postes aux noirs, au détriment des blancs. Les jalousies sont à présent inversées... La violence dans certains quartiers des grandes villes est là pour attester qu’il subsiste un malaise dans le pays : il faut dire que le passé est lourd à porter et même si une des dernières images à l’Apartheid Museum est celle de Nelson Mandela remettant la coupe du monde de rugby au capitaine, blanc, des Springboks, vainqueurs sur leurs terres, c’est bien loin de refléter la réalité quotidienne du pays... car des tensions sont souvent perceptibles.

Et dans de nombreux lieux, des bars ou restaurants par exemple, implantés dans les nouveaux quartiers des villes, loin du centre ville, la mixité est inexistante.

- Le sport fait presque figure de religion : le football, le cricket et le rugby sont les sports favoris des sud-africains : alors que la plupart des supporters de football sont noirs, le cricket et le rugby attirent plutôt un public blanc...
Et effectivement, sur le main campus, on a assisté par hasard à un match de football, de D2, et dans les tribunes, nous étions quasiment les seuls blancs. De la même façon, sur le terrain, il n’y avait quasiment que des noirs.


L’ambiance dans les tribunes était géniale : ils chantaient, et dansaient en rythme, ça sentait bon l’Afrique !
Maintenant, on voudrait, pour voir les différentes ambiances, assister à un match de rugby et aussi à un de cricket, mais là, il faudrait d’abord qu’on apprenne les règles... !

vendredi, septembre 22, 2006

University of the Witwatersrand : les campus et les cours

University of the Witwatersrand est la plus grande université anglophone d’Afrique du Sud : elle compte environ 20 000 étudiants et possède plusieurs campus.

Le campus principal se trouve dans le quartier de Braamfontein, à 5 minutes d’ici en voiture. C’est une ville dans la ville tellement c’est grand ! Un pont privé, appartenant à l’université, et qui surplombe un boulevard de Johannesburg, relie les deux parties du campus, la partie est et la partie ouest !

Il y a aussi un campus "sportif", qui lui est juste à côté de la U House : il y a une piscine, des terrains de tennis, de basket-ball, de foot, de cricket, une piste d'athlétisme et une salle de gym. De quoi transpirer, même si tout n'est pas du dernier cri...

Le campus de la WBS (dans le quartier de Parktown), mon "camp de base" pour 3 mois, est vraiment très sympa : il est petit mais très mignon. Par exemple, on peut profiter d'une piscine et de deux terrains de tennis !



Il y a aussi plein de petits coins sympas, comme par exemple le cloître où on se pose quand on prend à manger à la "canteen" : on y mange équilibré, et épicé, pour 3€ maximum !


Le reste du campus, c'est pas mal de bâtiments (dans l'ordre : le bâtiment administratif, le siège des résidences étudiantes et le bâtiment des cours), et surtout, tout plein d'arbres et de fleurs.


Pour ce qui est des cours, ici on suit une partie du programme MBA : 2 de mes cours ont lieu dans la journée, avec les MBA Full Time, qui sont étudiants à temps plein, et mon troisième cours a lieu en soirée, de 17H30 à 20H30, des horaires adaptées aux MBA Part Time, qui suivent des cours à la WBS après leur journée de travail ! Des fois, on se croirait revenu en prépa : c’est la compétition !

Les salles de cours, ce sont de petits amphis très mignons, avec des tableaux noirs immenses qui coulissent : j'adore !

Le fonctionnement des cours n’est pas très différent de chez nous : il y a peut-être juste un peu plus de travaux de groupe demandés. Pour travailler ces dossiers collectifs, on a à notre disposition des « syndicate rooms » (salle de réunion) et des « syndicate meetings » (tranche horaire). Sur le principe, pas de problème mais quand le syndicate meeting commence à 7H30, avant le premier cours de la journée, c’est parfois un peu dur de s’y faire !


Un autre lieu stratégique sur le campus : le computer lab ! On doit se rendre là-bas (à 2 minutes de la U House) pour se connecter à Internet car le wifi n'est pas encore installé sur le campus et on n'a aucune connexion dans la U House...



Et le meilleur pour la fin : les "pigeon hole" ou en français les trous de pigeon ! Ce sont en fait nos boîtes à lettre : on nous y met tout un tas de papiers administratifs et c'est aussi là qu'on nous dépose le courrier qu'on reçoit de l'extérieur.

jeudi, septembre 21, 2006

La U House, la coloc’ et l’ambiance


La U House est une mignonne petite maison située à l’entrée du campus où la WBS logent les étudiants étrangers qu’elle accueille : pour les trois prochains mois, on sera 6 Français et 2 Allemands à l’habiter.

On a chacun notre chambre, on partage ensuite WC, SDB, salon et cuisine.
Voilà ma chambre, sous tous les angles !


On a aussi un petit jardin très mignon, qui devrait avec l'arrivée des beaux jours se transformer en barbecue party !

Je vous présente maintenant mes coloc', dans l'ordre sur les photos : Matthieu et Delphine, avec moi à Euromed, Florian (d'HEC) et Tiffany, aussi à Euromed, Stephan, l'allemand, et David (aussi d'HEC), tous les deux sur la gauche de la photo de groupe.


Je peux pas vous présenter Christin, l’allemande, car elle fait bande à part : elle est donc sur aucune photo... !

L’ambiance à la U House est très sympa et très « english-speaking », pour pouvoir communiquer avec Stephan : chacun a ses moments à lui, tranquille, dans sa chambre, sinon, on est souvent dans le salon pour discuter et prendre nos repas ensemble.